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Site freelance d’intermédiation : forces et faiblesses

Un site freelance d’intermédiation fonctionne soit en place marché (matching des offres et des demandes), soit en une sorte de Job board. Il en existe beaucoup, et voici un lien vers un forum intéressant qui liste et commente ces sites : cliquez ici.

Les modèles sont différents. Les pires ressemblent à ebay, avec des enchères ou des posts clients qui cherchent avant tout un devis gratuit pour se faire une idée du budget. Les meilleurs ressemblent à Airbnb, où les freelances peuvent mettre en avant leurs réalisations, avec une synthèse de leur CV. Par exemple les designers peuvent afficher leur portfolio, les graphistes leur Webdesign. Ce sont des plateformes sympathiques pour la communication des freelancers autour de leur savoir faire. A l’évidence, ces plateformes remplissent un vide, mais leurs modèles sont limités par le business modèle propre au Web. C’est à dire qu’ils permettent une mise en relation efficace, du moment que le référencement des prestataires est pertinent pour un client donné. Mais le problème est que la pertinence de la demande du client est inversement proportionnelle à l’intérêt du projet. En effet, plus un projet est intéressant, avec des enjeux importants et du volume, moins le client sait ce qu’il veut réellement ! Plus les enjeux du projet sont forts, plus le client a besoin de réassurance et de garantie. C’est pourquoi il est plus difficile de trouver des projets substantiels par un site freelance, et plus facile de passer en sous traitance d’une agence, d’un intégrateur ou d’une SSII qui a déjà verrouillé son marché en qualifiant à fond ses clients.

Mission freelance impossible ou possible ?

Il ne faut tout de même pas exagérer, il y a des freelances qui trouvent leur bonheur sur ces sites, sinon ces derniers auraient tous fait faillite. Pour trouver une mission, il faut que le freelance devienne visible à l’intérieur de la plateforme, soit par le mécanisme des recommandations, soit par la mise à jour régulière de son profil, soit par d’autres méthodes propres à chacun.

Mais cette prospection reste passive : ce sont les entreprises qui ont les manettes. L’effort du freelance reste concentré sur sa visibilité (buzz sur les réseaux sociaux, brasser de l’air etc). La prospection passive peut fonctionner sur un marché en progression ou sur des profils très recherchés, mais beaucoup moins sur un marché mature ou sur des profils dans la moyenne. Par exemple, à chaque fois qu’une nouvelle technologie devient à la mode (surtout en informatique), les demandes de cette compétence explosent, pour ensuite redescendre sagement quelque temps après.

Pour la grande majorité des freelances, la prospection passive (se mettre un site de freelance) est certes intéressante, mais suffisante pour remplir un carnet de commande confortable. Et au delà du carnet de commande, la difficulté du statut de freelance est le manque de perspective. Un carnet de commande plein sur quelques mois est géniale, mais comment se former et s’adapter à l’évolution du marché en même temps, alors qu’on a la tête dans le guidon ?

Comment mettre en place sa propre prospection ?

Le meilleur moyen de consolider sa situation en tant que freelance est de mettre en place un système de prospection, qui tourne clé en mains. Pour ce faire, il faut dans l’ordre :

– Mettre en place des offres de services mesurables et reproductibles : pour en savoir plus, cliquez ici.

– La création de site internet perso de type Inbound Marketing, nous allons vous en donner les clés (un site vitrine c’est bien, mais n’est pas suffisant pour prospecter activement). Pas la peine d’être Webmaster doublé d’un graphiste pour la réalisation d’un beau site responsive, avec un beau logo : il suffit d’un CMS.